Le vocable « risques ESG » est apparu dans les années 1990, à l’occasion de la crise financière asiatique. Les investisseurs ont alors pris conscience que les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) pouvaient influer sur les performances des entreprises. Depuis, le terme a évolué et désigne aujourd’hui tous les risques qui peuvent affecter une société, qu’ils soient liés à son environnement, à ses employés ou à sa
sa gouvernance. Ces risques ont un impact significatif sur les marchés financiers et doivent être pris en compte par les investisseurs. Il est essentiel pour les entreprises de s’engager dans la gouvernance ESG. Cela fait partie intégrante d’une stratégie durable et peut contribuer à assurer le succès à long terme des entreprises. À travers ce blog, essayons d’approfondir nos connaissances en la matière, leurs impacts en entreprises ainsi que les mesures permettant une meilleure prévention.
La gestion des risques ESG : ‘’bonne action ‘’ ou ‘’ facteur de réussite durable ‘’des entreprises Les programmes de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont un moyen d’identifier et d’analyser les facteurs susceptibles d’affecter négativement la performance globale du secteur. De plus, la gestion des risques ESG est surveillée par divers acteurs, tels que les investisseurs, les communautés locales, les clients et les employés. Heureusement, il existe divers organismes prêts à aider pour rendre cette tâche moins ardue. Le bénéfice procuré par une action rapide est supérieur aux conséquences pouvant résulter de l'inaction - surtout pour les entreprises moyennes dont le budget ne peut se permettre un scandale ESG important. Le concept ‘’risque ESG ‘’ n’est pas nouveau, on trouve des traces d'un intérêt pour ces questions depuis plusieurs décennies. La différence aujourd'hui est l'urgence des appels à traiter ces questions - et l'approche. Les entreprises subissent plus que jamais la pression de fixer des objectifs clairs pour réduire les risques, de mesurer efficacement leurs progrès et de rendre compte de manière transparente. Intégrer les facteurs ESG dans le processus décisionnel est une forme de gestion responsable des risques, peu importe la taille de l'entreprise et son secteur d'activité. Les entreprises doivent prendre en compte un éventail de questions liées aux facteurs ESG et certaines ont un impact considérable. Celles qui manquent à cet exercice sont exposées à plus grand risque d’être affecté par des incidents ou controverses reliés aux facteurs ESG. Bref, la prise en charge du risque ESG est une chose que toute entreprise devrait intégrer afin de limiter les conséquences possibles pour elle-même et ses investisseurs. De leur côté, les investisseurs - en particulier les grands fonds institutionnels tels que les fonds de pension - cherchent de plus en plus à soutenir des entreprises durables qui offriront des rendements fiables sur le long terme. La démonstration de pratiques commerciales responsables est donc un moyen important pour une organisation de se démarquer de ses concurrents et d'attirer les investissements. De solides pratiques ESG permettent en fin de compte d'améliorer les entreprises. Elles sont plus durables et comportent moins de risques, ce qui correspond aux intérêts des investisseurs.
RSE et ESG : À la fois compatible et indépendant Les initiatives de responsabilité sociale des entreprises (RSE), qui diffèrent des programmes ESG par certains aspects, sont déjà répandues dans de nombreuses entreprises. Ces deux termes peuvent être comparés, mais ils ne sont pas identiques. Les programmes RSE sont facultatifs et se concentrent généralement sur le renforcement des partenariats d'une entreprise avec d'autres groupes. Les responsables de la RSE, par exemple, peuvent être chargés des partenariats avec les organisations communautaires ou les organisations caritatives d'entreprise. Afin de satisfaire aux exigences des investisseurs ou des autorités réglementaires, les programmes ESG sont généralement entrepris dans le cadre d'une stratégie commerciale plus large. Les pratiques ESG impliquent une évaluation et un rapport très rigoureux sur les activités environnementales, sociales et de gouvernance d'entreprise. Alors que la RSE visait à responsabiliser les entreprises, mais uniquement en fonction des normes qu'elles s'imposaient, les critères ESG permettent de mieux mesurer l'impact global des activités d'une entreprise. Donc, bien qu'ils soient associés, RSE et ESG visent à résoudre des problèmes différents.
Les scores ESG baromètre pour une efficacité durable L'acronyme ESG fait référence à l'environnement, au social et à la gouvernance d'une entreprise. Ces trois facteurs sont intégrés aux scores financiers traditionnels afin de mieux comprendre les impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance qui découlent des investissements effectués par une entreprise. Pour ajouter au défi, les rapports ESG ne sont pas encore normalisés. C'est là que les scores ESG et les notes de risque sont utiles. Les fournisseurs de notations ESG produisent un score ESG ou une note de risque pour les entreprises en se basant sur les données existantes. L’intégration des données ESG dans le portefeuille peut améliorer la performance et réduire le risque global. Il existe de nombreux facteurs non financiers qui ne sont pas reflétés ou affichés par une entreprise et qui pourraient avoir un impact sur sa viabilité à long terme. Ces facteurs font l'objet d'un examen attentif, avec différentes méthodologies utilisées par les fournisseurs pour attribuer des scores. Chaque évaluation est unique et la définition d'un "bon" score varie selon le fournisseur.
Nul doute que ces scores sont toujours plus d'importance pour les décideurs et chefs de direction car ils servent à évaluer le profil des risques ESG auxquels une entreprise est exposée, aidant par ailleurs à repérer où cette dernière peut améliorer sa gestion des risques. Toutefois, un score ne mesure pas la moralité ni l'impact global sur le monde d'une organisation; plutôt il est fondé sur les informations qu’elle fournit au sujet de sa performance en matière durable ainsi que sur ce que disent les marchés (via par exemple les actualités). Si votre organisation ne reçoit pas la notation ESG escomptée, cela sera l’occasion d’adopter des mesures visant à minimiser les conséquences nocives possibles. Pour réduire le risque lié à la performance ESG, plusieurs outils sont mis à disposition : RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), reporting ESG, labels environnementaux et certification ISO 26000. La norme ISO 26000 définit ce qu’est la responsabilité sociale et fournit aux organisations des moyens concrets pour lutter contre leurs pratiques délétères. Elle s’applique aussi bien aux grandes entreprises qu'aux petites et moyennes sociétés. Vous l’aurez compris le mot d’ordre est durabilité. Être conscient des bénéfices liés à l'ESG permet aux organisations de s'attaquer à cette problématique avec une confiance renforcée. Afin de répondre aux changements climatiques, nous devons adapter nos comportements et investir dans des entreprises qui ont pour valeur la durabilité sociale et environnementale (ESG). Il est essentiel que nous mettions tous nos efforts en commun afin de créer un cadre plus productif, stable et sûr : chacun profitera alors des résultats obtenus.